Donnée reprises sur RTE février 2017

 

Le parc progresse de près de 1 700 MW

 

+2 200 MW pour le parc renouvelable installés

 

En France métropolitaine, la capacité des installations de production d’électricité progresse de 1 699 MW (+1,3%) par rapport à 2015 et atteint 130 GW en 2016.

 

Puissance installée au 31/12/2016

Puissance MW

Evolution par rapport   au 31/12/2015        

Evolution MW

Part du parc installé

 

Nucléaire

63 130

0,0%

0

48,3%

 

Thermique à combustible fossile

21 847

-2,2%

-488

16,7%

 

dont charbon

2 997

-0,3%

-10

2,3%

 

dont fioul

7 137

-16,0%

-1 359

5,5%

 

dont gaz

11 712

8,1%

881

9,0%

 

Hydraulique

25 482

0,2%

51

19,5%

 

Eolien

11 670

13,0%

1 345

8,9%

 

Solaire

6 772

9,3%

576

5,2%

 

Bioénergies

1 918

12,6%

215

1,5%

 

Total

130 818

1,3%

1 699

100,0%

                 

 

Cette augmentation est portée par le développement des énergies renouvelables (+2 188 MW) qui compense largement la réduction du parc thermique à combustible fossile (-488 MW). Le parc fioul diminue en raison de la fermeture des deux groupes d’Aramon (685 MW chacun). Par ailleurs, le groupe CCG de Bouchain d’une puissance de 563 MW a été couplé au réseau public de transport en janvier 2016.

 

Nucléaire : 48,3% Thermique à combustiblefossile : 16,7% Hydraulique : 19,5% Solaire : 5,2% Eolien : 8,9% Bioénergies : 1,5%      

     Parc français au 31/12/2016

 

Nucléaire Thermique à combustible fossile Hydraulique Solaire Eolien Bioénergies

 

Voir la matérialisation de l'évolution ici (descendre plus bas sur la page de destination)

Energie et puissance : quelle différence ?

 

La puissance (en watt, symbole W) d’un moyen de production mesure sa capacité à délivrer une quantité d’énergie par unité de temps. Le wattheure (Wh) est utilisé pour quantifier l’énergie délivrée : 1 Wh correspond à l’énergie produite par un moyen de production d’une puissance de 1 W pendant une durée d’une heure (1 W × 1 h).
Outre le kilowatt-heure (kWh = 103 Wh), de plus grands multiples du watt-heure sont souvent utilisés lorsqu’il est question de production électrique : le mégawatt-heure (MWh = 106 Wh), le gigawatt-heure (GWh = 109 Wh) ou encore le térawatt-heure (TWh = 1012 Wh). L’énergie consommée en une heure correspond à la puissance appelée
pendant cette durée de temps.

 

Production totale de 531,3 TWh, en baisse de 2,8%

 

La production totale d’électricité en France atteint 531,3 TWh, soit une diminution de près de 3% par rapport à 2015. Cette baisse s’accompagne d’une forte baisse du solde exportateur (-34,8%).
La baisse de la production d’électricité en 2016 s’observe principalement au niveau des filières nucléaire et charbon. La production gaz augmente (+59%) en conséquence. Dans un même temps, les conditions pluviométriques favorables couplées à l’essor du parc ont engendré une augmentation de la production renouvelable.

 

Energie produite

TWh

Variation 2016/2015

Part de la production

 

Production nette

531,3

-2,8%

100,0%

 

Nucléaire

384

-7,9%

72,3%

 

Thermique à combustible fossile

45,9

+33,4%

8,6%

 

dont charbon

7,3

-15,4%

1,4%

 

dont fioul

3,3

-13,1%

0,6%

 

dont gaz

35,3

+60,8%

6,6%

 

Hydraulique

63,9

+8,2%

12,0%

 

dont renouvelable

59,2

+9,1%

11,1%

 

Eolien

20,7

-1,8%

3,9%

 

Solaire

8,3

+11,3%

1,6%

 

Bioénergies

8,5

+6,3%

1,6%

 

dont renouvelable

6,5

+7,4%

1,2%

 

La répartition de la production reste globalement inchangée en 2016. On note que la production d’origine nucléaire représente 72,3% de la production d’électricité totale, le plus bas niveau depuis 1992.

 

Eolien : 3,9% Solaire : 1,6% Hydraulique : 12,0% Bioénergies : 1,6% Nucléaire : 72,3% Thermique à combustible fossile : 8,6%

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 2016 Année Evolution annuelle de l'énergie produite (TWh)

 

 

 

 

RTE février 2017

 

On constate  que  malgré une augmentation de 2200 MW d’installation renouvelable, la production d’électricité est restée la même càd 3.9¨% de 2015 à 2016, le Thermique à combustible fossile a augmenté de 33.4%  passant de 6.3% à 8.6%, en résumé, 2200MW à 1.6 million le MW installé soit 3,5 Md d’investissement pour 0% de MW supplémentaire sur 2016 avec en cadeau, du CO2 par-dessus, 1000MW importé à >200€ le MW, du jamais vu!

 

L'électricité éolienne aux abonnés absents alors que la France grelotte

 

Début janvier 2017  une  vague de froid d’une dizaine de jours  a recouvert  la France. La  consommation d’électricité de notre pays  était  assurée à 74% par les centrales nucléaires et les barrages hydrauliques alors que les énergies intermittentes comme l’éolien ne participaient  qu’à hauteur de  1,8% du total.
      De plus la France était  contrainte  d’importer 9% de son électricité au lieu d’exporter 10% à 15% comme elle le faisait  traditionnellement avant l’arrivée des programmes de la « Transition Energétique ». 
      Ces chiffres officiels du réseau de Transport de l'électricité (RTE)  démontrent  à quel point la  filière éolienne, développée depuis des années à grand renfort  d’annonces et de subventions et qui produit de l’électricité ruineuse et intermittente, est une erreur stratégique. Les  français  ont  besoin au contraire d’une électricité fiable et bon marché. 
         Plusieurs millions de ménages sont en situation énergétique précaire et n’ont même plus les moyens de se chauffer.  France  info a diffusé à la même heure le témoignage d’une habitante de la région Est ou la température a atteint  -9°C. Elle a décrit les difficultés auxquelles elle était confrontée. Celles-ci  ressemblaient à celles vécues par nos parents lorsque la France occupée  était soumise aux restrictions et aux pénuries et de chauffage.